Le chanteur français Jean Ferrat, artiste engagé, amoureux des
mots, célèbre pour des succès comme "La Montagne" et "Que serais-je sans
toi", est décédé samedi à l'âge de 79 ans.
L'artiste à la voix grave fut l'interprète d'oeuvres devenues des classiques de la chanson française comme "Ma Môme", "Nuit et brouillard", "Potemkine", "Aimer à perdre la raison", "La femme est l'avenir de l'homme" et "C'est beau la vie".
A l'écart du show business, rare à la télévision, Jean Ferrat s'était retiré dans les années 1970 en Ardèche, région qui lui avait inspiré l'une de ses plus belles chansons, "La Montagne".
De son vrai nom Jean Tenenbaum, Jean Ferrat est né en décembre 1930 à Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine, dans une famille juive modeste. Durant la Deuxième guerre mondiale, son père, déporté, meurt au camp d'Auschwitz.
Jean Ferrat débute sa carrière d'artiste dans les années 1950. Proche du Parti communiste, c'était un ami du poète Louis Aragon dont il mit nombre d'oeuvres en musique.
Pour l'animateur de télévision Michel Drucker, "c'est un des derniers géants qui disparaît" et "toute une page de la chanson française qui se tourne".
"C'est une partie de la France, toute une génération qui a beaucoup de chagrin aujourd'hui", a-t-il dit sur France Info. "Il y avait (Jacques) Brel, (Georges) Brassens, (Léo) Ferré et puis il y avait Jean, c'était le dernier des mohicans."
Le président Nicolas Sarkozy a appris "avec beaucoup de tristesse" la mort de Jean Ferrat.
"Chacun a en mémoire les mélodies inoubliables et les textes exigeants de ses chansons, qui continueront encore longtemps, par leur générosité, leur humanisme et leur poésie, à transporter les âmes et les coeurs, à accompagner aussi les joies et les peines du quotidien", peut-on lire dans un message de l'Elysée.
Le Premier ministre, François Fillon, a aussi fait part de son "émotion".
"Sa mort est un deuil pour la chanson française et tous les artistes français, dont il était le maître incontesté", écrit-il dans un communiqué. "Jean Ferrat alliait à son immense talent un engagement militant auquel il n'a jamais failli".
Elizabeth Pineau, édité par Jean-Philippe Lefief
Source : lepoint.fr
L'artiste à la voix grave fut l'interprète d'oeuvres devenues des classiques de la chanson française comme "Ma Môme", "Nuit et brouillard", "Potemkine", "Aimer à perdre la raison", "La femme est l'avenir de l'homme" et "C'est beau la vie".
A l'écart du show business, rare à la télévision, Jean Ferrat s'était retiré dans les années 1970 en Ardèche, région qui lui avait inspiré l'une de ses plus belles chansons, "La Montagne".
De son vrai nom Jean Tenenbaum, Jean Ferrat est né en décembre 1930 à Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine, dans une famille juive modeste. Durant la Deuxième guerre mondiale, son père, déporté, meurt au camp d'Auschwitz.
Jean Ferrat débute sa carrière d'artiste dans les années 1950. Proche du Parti communiste, c'était un ami du poète Louis Aragon dont il mit nombre d'oeuvres en musique.
Pour l'animateur de télévision Michel Drucker, "c'est un des derniers géants qui disparaît" et "toute une page de la chanson française qui se tourne".
"C'est une partie de la France, toute une génération qui a beaucoup de chagrin aujourd'hui", a-t-il dit sur France Info. "Il y avait (Jacques) Brel, (Georges) Brassens, (Léo) Ferré et puis il y avait Jean, c'était le dernier des mohicans."
Le président Nicolas Sarkozy a appris "avec beaucoup de tristesse" la mort de Jean Ferrat.
"Chacun a en mémoire les mélodies inoubliables et les textes exigeants de ses chansons, qui continueront encore longtemps, par leur générosité, leur humanisme et leur poésie, à transporter les âmes et les coeurs, à accompagner aussi les joies et les peines du quotidien", peut-on lire dans un message de l'Elysée.
Le Premier ministre, François Fillon, a aussi fait part de son "émotion".
"Sa mort est un deuil pour la chanson française et tous les artistes français, dont il était le maître incontesté", écrit-il dans un communiqué. "Jean Ferrat alliait à son immense talent un engagement militant auquel il n'a jamais failli".
Elizabeth Pineau, édité par Jean-Philippe Lefief
Source : lepoint.fr
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